lundi 17 décembre 2007
lundi 26 novembre 2007
Atelier PAO au Moyen Âge
samedi 24 novembre 2007
Veuve et orphelin
L'image expliquera mieux que moi.
jeudi 22 novembre 2007
La maquette
Le maquettiste définit les principes graphiques de présentation du livre. Il met en relation graphiquement le texte et l'image, on choisissant les caractères typographiques, la position du texte et des images, et les couleurs. On distingue deux phases dans la réalisation de la maquette : la conception et l'exécution. L'éditeur gère la couverture et l'intérieur du livre séparément.
La maquette : le première manifestation de l'axe éditorial choisi
- Lors ce la création d'un livre ou d'une collection d'ouvrages illustrés, le responsable éditorial définit la maquette du corps de l'ouvrage très tôt dans le processus. De cette définition dépendent la plupart des constituants du livre : le type et la quantité de texte, de péritexte et d'images.
-Pour ce faire, le responsable éditorial fait appel à un maquettiste, soit salarié de l'entreprise (le directeur artistique), soit externe.
La conception
- Le responsable éditorial indique au maquettiste ses principales attentes en matière de mise en relation graphique du texte et de l'image, et précise le format. Il évoque le public prévu, et les livres concurrents dont il veut se différencier ou s'inspirer : c'est le brief.
- Le maquettiste présent plusieurs propositions plus ou moins abouties sous forme de double-pages (comme un livre ouvert). Les rough crayonnés sont de plus en plus rares. Grâce à la PAO, le maquettiste propose une maquette où la position de chaque élément est précisément définie. Il utilise du faux texte, ce qui permet une appréhension globale des double-pageset évite la lecture du texte par l'éditeur à ce stade.
- La maquette est parfois présentée à un public restreint afin de recueillir des réactions. Elle est valable pour l'ensemble des titres d'une collection. Ainsi, le responsable éditorial et le maquettiste envisagent tous les types de contenus susceptibles d'entrer dans celle-ci.
- Le secrétaire d'édition et le maquettiste établissent aussi un chemin de fer : l'ensemble des double-pages du livre, textes et illustrations positionnés.
L'exécution
- L'exécution de la maquette correspond à la mise en page effective à partir du matériau définitif du livre, textes et images. Depuis le développement de la PAO, elle est réalisée directement sur ordinateur avec de logiciels comme Xpress.
La maquette de couverture
- Le processus de mise au point de la maquette de couverture se rapproche de celui de la maquette de l'intérieur du livre. La couverture peut comporter uniquement de la typographie, ou bien intégrer une image. Dans cette dernière situation, le maquettiste fait souvent des propositions d'iconographie.
- Dans certaines maisons d'édition, même les plus grandes, le directeur général est le seul à prendre la décision finale concernant les maquettes de couverture : elles représentent le premier élément de communication du livre avec le public.
mercredi 21 novembre 2007
Besoin de texte
jeudi 15 novembre 2007
A la recherche du stage
Accrocher en un coup d’œil, tel est votre défi ? ! Vous devez absolument soigner la présentation de votre CV envoyé par Internet. Pensez que le document que vous allez envoyer sera, 9 fois sur 10, imprimé par votre correspondant. Rédigez-le avant sur votre logiciel de mise en page (Word, Works, etc.). Tenez compte des marges d’impression (1 à 1,5 cm en moyenne) pour éviter à votre CV l’impression hors feuillet ? ! Choisissez des couleurs qui passeront bien sur une imprimante, et des polices standard, lisibles sur Mac comme sur PC. Enregistrez-le sous le format RTF et donnez-lui un nom « intelligent » ? : untel-cv. Un « plus » qui garantit à votre interlocuteur de le retrouver facilement. Vrai aussi, bien évidemment, pour la lettre de motivation en pièce jointe. Qui gagnera souvent à se voir intégrer dans le mail (certaines messageries rejettent les documents annexés si l’utilisateur en a ainsi décidé – risque viral oblige). Des recruteurs préfèrent un mail circonstancié de motivation, les autres un courriel bref et précis mentionnant les éléments de votre candidature en pièce jointe. Quoi qu’il en soit, votre expression sera « propre », sans fautes, avec majuscules (le fin du fin « accentuées ») et ponctuation. Enfin, pensez à mentionner, clairement, le destinataire, la référence de l’annonce, qui vous êtes et pourquoi il est intéressant de lire la suite. Votre e-candidature est prête, il ne vous reste plus qu’à l’envoyer à son destinataire en n’oubliant pas la pièce jointe?! À lire, Le grand livre du CV, aux éditions Studyrama.
L’adresse mail ? : le premier contact
Vous risquez de vous retrouver décrédibilisé en un seul clic?! Pour éviter la corbeille, préférez une adresse mail sobre où figurent vos prénom et nom. Le style schtroumpfette@hotmail.fr, juju-lefou@neufonline.fr, non ! C’est tout bête mais nombreux sont les candidats, surtout jeunes diplômés, qui n’y pensent pas. Les fournisseurs d’accès vous offrent de créer plusieurs adresses, profitez-en (et ne vous mélangez pas les envois?!). Vous pouvez même créer une adresse mail spéciale candidature. En cas de réponse, vous identifierez directement le mail professionnel dont il vous faut prendre connaissance rapidement. Vous pourriez manquer un rendez-vous?! Dans tous les cas, ce petit détail vous favorise l’efficacité.
Photo ou pas ? ?
Allez-vous vous montrer, à l’heure des CV anonymes ou pas ? ? Tout dépend de votre situation. Il est conseillé de joindre une photo lorsque vous postulez pour un poste où l’apparence physique a son importance (mode, relations publiques, etc.). Lorsqu’elle est demandée dans l’annonce, ne croyez pas malin de vous en passer. N’utilisez alors que des photographies d’identité de dimension standard. La photo se doit d’être à votre avantage mais vous ne vous présentez pas à un casting non plus ? ! Attention au narcissisme trop vite perceptible. Soyez sobre et professionnel. Le .jpg est le format à privilégier ? : moins lourd et de bonne qualité. Vous aurez ainsi plus de chance que votre CV soit vu tel que vous le souhaitiez.
Si votre candidature est spontanée, ne joignez pas de photo (sauf pour les postes où l’image compte). Rassurez-vous, ne pas vous montrer ne vous pénalisera absolument pas. D’ailleurs, la meilleure des photos traduit difficilement toutes les facettes de votre personnalité ? !"
[source et la suite à lire sur : EconomieMatin.com]
mardi 13 novembre 2007
La bibliographie de l'éditeur (part 2)

Livre publié dans la serie Repères pratiques.
Dans une façon simple et breve l'auter raconte l'histoire de livre depuis les débuts de l'écriture jusqu'à l'impression numérique et l'édition sur CD, DVD ou le Web.
lundi 12 novembre 2007
Coccinelle // Biedronka
Regardez et admirez.
C'est un chef-d'oeuvre de l'animation flash.
Et la correspondance du son et de l'image est géniale.
samedi 10 novembre 2007
Méfiez-vous de vos yeux et surtout de votre cerveau

Et si quelqu'un a toujour le problème avec la lecture du texte de cette image :
"L'ordre des lettres...
Selon une étude de l'Université de Cambridge, l'ordre des lettres dans un mot n'a pas d'importance, la seule chose importante est que la première et la dernière soient à la bonne place. Le reste peut être dans un désordre total et vous pouvez toujours lire sans problème. C'est parce que le cerveau humain ne lit pas chaque lettre elle-même, mais le mot comme un tout.
La preuve...
Alors ne venez plus m'emmerder avec les corrections ortographiques."
vendredi 9 novembre 2007
Logiciels gratuits et libres ! A vous de télécharger
Il y a la solution - elle s'appelle « logiciel libre ».
Alors, pour ceux qui ont un peu du mal avec informatique (de préférence en français) :
1. Système d'opération
- Linux et ses distributions (dit 'distro')

2. Paquet bureautique
- OpenOffice.org

3. Graphisme
- GIMP (seulement RGB, pas CMYK)
4. PAO
- Scribus

5. Navigateur
- Firefox

6. Client de messagerie
- Thunderbird

7. Lecteur du son et du video
- Winamp (la plupart de formats)

8. Générateurs d'album photos
- JAlbum

- Web Album Generator
lundi 5 novembre 2007
Paris, capitale des livres
L'EXPOSITION qui ouvre le 16 novembre à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, et le livre qui l'accompagne, mettent en lumière les liens étroits qui existent entre l'évolution du livre et de la presse et l'essor de la capitale. Comment, sur cinq siècles, les événements politiques, économiques, culturels à Paris révèle, en 200 documents exceptionnels, tout un monde foisonnant, reflet de la vie des quartiers de la capitale.
Entretien avec Marie-Hélène Tesnière, conservateur au Départament des manuscrits de la BNF
Comment s'organisait la production des livres à Paris avant 1471, date de l'apparition de l'imprimerie ? Quelle était la nature de ces écrits, étaient-ils essentiellement religieux ?
Jusqu'au XIIe siècle, ce sont les moines qui dans les grandes abbayes écrivent, enluminent et relient les livres à l'usage des écoles monastiques et pour les offices liturgiques. Les grandes abbayes sont alors à l'éxterieur de Paris : Saint-Denis au nord, Saint-Victor à l'est, Saint-Germain-des-Prés à l'ouest. Avec le développement des écoles et de l'Université au début du XIIIe siècle, la production du livre passe entre les mains de laïcs. Il y a alors à Paris des ateliers spécialisés autour de l'église Saint-Sévérin : ceux des écrivains et des parcheminiers sont situés dans l'actuelle rue de la Parcheminerie, ceux des enlumineurs dans l'actuelle rue Boutebrie. Les libraires coordonnent le travail des différents ateliers et vendent les livres. Les plus riches tiennent boutique devant la cathédrale Notre-Dame, rue Neuve Notre-Dame. Bien sûr à la fin du XIIIe siècle, les livres sont encore pour la plupart écrits en latin et sont de nature religieuse, particulièrement ceux que l'on étudie alors à la Faculté de Théologie : la Bible, l'Histoire Scholastique de Pierre le Mangeur et les Sentences de Pierre Lombard. Au XIVe siècle, la production de livres en français s'accroît (Roman de la rose par exemple), en même temps que se développent les premières bibliothèques princières comme celle du roi Charles V vers 1368. La production se diversifie encore plus au Xve siècle.
D'ailleurs le terme « livre » était-il déjà utilisé ?
Oui. Le livre médiéval qui est en fait un manuscrit, était le plus généralement désigné par le terme latin de liber, l'équivalent français de notre « livre », qui désignait à la fois l'unité intellectuelle, c'est-à-dire le contenu du livre, et l'unité matérielle, c'est-à-dire le livre comme objet. On trouve aussi fréquemment le terme de volumen, que l'on pourrait traduire par « volume ».
A qui étaient destinés ces ouvrages ?
Au XIIIe siècle, ce sont essentiellement les maîtres et les étudiants de l'Université de Paris qui lisent les livres. Comme les étudiants sont nombreux (plusieurs milliers), le besoin de livres est grand. Pour que la diffusion des textes les plus récents se fasse plus rapidement, les dominicains mettent en place un système de copie par pecia ou à la pièce : le livre est constitué d'un ensemble de cahiers de 4 feuillets ou pièces, que l'on peut louer une à une moyennant finances ; ainsi plusieurs copistes peuvent-ils travailler en même temps. Pour les étudiants, les livres sont d'un prix inabordable ; se créent alors en grand nombre à Paris des collèges qui subviennent aux besoins matériels des étudiants, et rassemblent leurs livres dans des bibliothèques ; la bibliothèque du collège de Sorbonne est la plus importante.
Au XIVe et au début du XVe siècle, les princes et les aristocrates jouent le rôle de mécènes dans la production du livre ; ils commandaient des oeuvres, tel le roi Charles V qui commande un grande nombre de traductions en français ; ils fon travailler des enlumineurs de talent , tel le duc du Berry qui s'adresse aux frères Limbourg pour peindre ses Très riches Heures. A partir de la seconde moitié du XVe siècle, les livres touchent assez largement une clientèle du bourgeois aisés qui tous possèdent au moins un livre d'heures. C'est dans la seconde moitié du XVe siècle qu'apparaissent les premiers « livres d'étal », c'est-à-dire des livres qui ne sont pas faits à la demande, mais que le libraire a réalisé à l'avance, et sur lequel il apposee à la dernière minute les armes de l'acquéreur du manuscrit.
Un contrôle était-il exercé par le roi ou le clergé ?
De la fin du XIIIe siècle au début du XVe siècle, les métiers du livre sont contrôlés par l'Université. Libraires et parcheminiers en particulier doivent prêter serment au recteur de l'Université. Ils s'engagent à produire des livres dont le texte est « correcte », et à évaluer les livres proposés à la vente au juste prix ; en échange de quoi, ils disposent de certains privilèges, comme ceux d'être exemptés du paiement de la taille et de la garde des portes. Quatre libraires-jurés ou libraires principaux représentent l'ensemble de la profession.
Comment et où pouvait-on se procurer les livres à Paris ?
Le plus couramment le clergé et les étudiants lisaient les livres dans les bibliothèques de collège, comme celle du collège de Sorbonne, ou les bibliothèques d'abbayes, les étudiants pouvaient consulter les livres les plus importants dans une « salle d'usuels » avant la lettre, où ils étaient enchaînes. Les autres, ils pouvaient les emprunter moyennant caution. Pour les livres universitaires, les libraires avaient l'obligation de mettre en vitrine la liste des ouvrages a pecia dont ils disposaient ainsi que le prix de location ; cette liste est l'ancêtre de nos cataloques de libraires. Le commerce du livre d'occasion était alors essentiel. Les princes disposaient autour d'eux de courtiers en livres qui leur fournissaient des livres ; ils étaient au début du XVe siècle des changeurs.
Y-avait-il déjà des quartiers de libraires ?
A l'origine, les libraires se trouvaient concentrés autour des écoles, de l'Université et des établissement religieux, comme le couvent des dominicains rue Saint-Jacques. On les trouvait donc, autour de la cathédrale, dans le quartier Saint-Sévérin, puis rue Saint-Jacques, ou sur les ponts. Les livres religieux de peu prix se vendaient au XVe siècle, au cimetière des Innocents.
[source : „En Vue”, novembre 2007, n° 24]
La bibliographie de l'éditeur (part 1)

Cet ouvrage, richement illustré, offre, pour la première fois en langue française, un panorama des principales étapes de l'évolution de l'imprimerie et de ses techniques.
L'imprimerie est l'une des plus importantes inventions de tous les temps. Elle a changé le cours de l'histoire par son extraordinaire impact sur les plans intellectuel, social et artistique. Au fil des siècles, ses procédés aux évolutions technologiques depuis la production manuelle jusqu'à la production mécanique, puis électronique.
Dans cette histoire documentée et concise, Michael Twyman brosse un tableau de l'évolution des techniques graphiques et de la manière dont celles-ci ont contribué au développement des formes et des usages des images et des textes imrimés, depuis l'invention de l'imprimerie en Extrême-Orient et en Europe jusqu'à l'avènement du numérique.
Cet ouvrage est une traduction du British Library guide to printing que l'auteur a adaptée au contexte français en s'appuyant notamment sur les collections du Musée de l'imprimerie de Lyon.
Michael Twymen est professeur émérite au Département de typographie et de communication graphique de l'Université de Reading (Royaume-Uni). Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la typographie et l'imprimerie et il intervient régulièrement à l'Institut d'histoire du Livre, Lyon.
samedi 27 octobre 2007
Sortie évènement du dernier tome d'Harry Potter
Depuis sa sortie le 21 juillet en anglais, plus de 25 millions d'exemplaires de ce septième tome se sont vendus dans le monde. Lors des premières 24 heures de commercialisation, ce sont 11,3 millions de livres qui se sont écoulés, soit de 12% à 15% de plus que le volet précédent, selon les chiffres de son éditeur.
En dix ans, la série créée par JK Rowling s'est vendue à de plus de 350 millions d'exemplaires dans le monde, dans 64 langues différentes. Sans compter les succès à répétition des adaptations cinématographiques. Le dernier opus, « Harry Potter et l’ordre du Phénix », a ainsi rapporté près de 300 millions de dollars aux États-Unis et attiré plus de 6 millions de spectateurs en France."
JM
[source : EconomieMatin.com]
lundi 22 octobre 2007
Pourquoi une BD est chère ?
Combien ça rapporte ?
La bande dessinée est le marché le plus dynamique du secteur de l'édition. En 2004, il affichait 190 millions d'euros de chiffre d'affaires, soit 11,8 % de plus qu'en 2003 ! Jamais un livre, si ce n'est un Potter, n'a été tiré à sa sortie à 3,178 millions d'exemplaires, comme le dernier Astérix... En 2005, 203 éditeurs ont publié des albums (contre 207 en 2004), mais 17 d'entre eux détiennent les 2/3 du marché, révèle le rapport publié chaque année par Gilles Ratier, secrétaire général de l'association des critiques et journalistes de bande dessinée (ACBD). En tête, le groupe Dargaud Dupuis. À lui seul, il contrôle 40 % du marché de la BD francophone avec 417 titres publiés en 2005. Son challenger est le groupe Delcourt (Tonkam, Akata...), suivi par Glénat, et Flammarion (Sakka, Castermann, Fluide Glacial, Jungle, Librio...). Des mastodontes face aux labels indépendants, encore très nombreux. Grande tendance au sein de ces maisons, le développement des BD mangas ou manwhas, d'inspiration japonaise : leurs ventes en valeur progressent de 30 % par an depuis 5 ans ! En 2005, sur 3 000 nouveautés en France, 1 000 étaient des mangas. Notre pays serait le deuxième marché mondial des mangas après le Japon. Mais les meilleures ventes restent du côté des classiques. En 2005, le tiercé classé consacre le dernier Astérix, le tome 12 de Petit Spirou et le hors série Titeuf. Pour quelques auteurs, comme Uderzo, Zep (Titeuf ) ou Jean Van Hamme (XIII, entre autres...), la bande dessinée rime avec conte de fées. Van Hamme par exemple. Ancien cadre dirigeant chez Philips, il a changé de vie à 34 ans « par ennui » pour donner naissance à l'histoire de Thorgal. Suivront les aventures de Largo Winch et de l'agent secret XIII : plus de 20 millions d'albums à lui seul... En 2005, il reconnaissait dans une interview à Challenges percevoir un million d'euros par an uniquement en droits d'auteur ! De quoi buller jusqu'à la fin de ses jours..."
Muriel Roy
[source : EconomieMatin.com]


